Étiquette : Ecologie
En cette période de rentrée, la marque M. Moustache sort une collection de chaussures créées à partir d’autres chaussures. On vous explique.
Comme leur hashtag #shoesmadefromshoes l’explique si bien, cette nouvelle collection de M. Moustache est une collection créée à partir d’autres chaussures. En effet, dans toutes leurs échoppes, la marque a aujourd’hui des bacs, dans lequel les clients viennent déposer leurs chaussures abimées. A partir de celle-ci, la semelle de nouvelles chaussures est créée. Cette semelle, c’est la [re]colte.
Le process
Première étape : depuis début 2019, M. Moustache encourage ses clients à se séparer de leurs chaussures en mauvais état. A partir de celles-ci, la marque a deux actions possibles. Si la chaussure est en assez bon état : elle est donnée aux Restos du Cœur. Si elle ne l’est pas, la marque fait appel à Monsieur Ferreira au Portugal. « Depuis 15 ans, il est persuadé que, une fois retirés les éléments en métal (oeillets…), on peut recycler une chaussure dans son ensemble. Et surtout qu’on peut s’en servir pour fabriquer de nouvelles chaussures ! Des semelles pour être précis », explique la marque. Et c’est ainsi que la semelle [re]colte est créée.
Au final, elle est composée de 20% de chaussures recyclées, 50% de caoutchouc recyclé et de 30% de caoutchouc naturel. Et elle a été introduite dans 58% de la collection Automne-Hiver 2020 de M. Moustache.
Renée, Brigitte et Marie
Par exemple, dans la nouvelle collection de M. Moustache, vous pouvez retrouver Renée, Brigitte et Marie, trois sneakers iconiques et stylées. « Toutes les trois fabriquées avec [la] semelle [re]colte », et parées de « couleurs automnales chaleureuses et de jeux de matières élégants. »
Collection déjà disponible sur leur site internet, à partir de 125€.
Article de Clémence Bouquerod
Dans le cadre de son programme Nouveau Regard, Reiko crée sa première collection capsule durable et responsable.
Nouveau Regard, c’est le nouveau programme écologique de la marque Reiko. Dans cette lignée, ils ont donc lancé Rebirth, capsule de six pièces denim durables. Sur le long terme, la marque a aussi pris une « série d’engagements concrets » à 360°.
La capsule
Rebirth est née d’une « sélection pointilleuse des matières, recyclées ou en coton biologique. [Leurs] partenaires de productions ont été rigoureusement sélectionnés pour assurer des traitements « water conscious » et « energy conscious » et l’utilisation de produits de traitement 100% biodégradables, pour une toile denim plus responsable », explique Reiko.
Au rendez-vous : six pièces denim, dont une veste loose et cinq jeans. Un mom, un skinny, un cigarette, un boyish et un wide fit : de quoi plaire à tous·tes.
Jean Poppy de la collection capsule Rebirth – © Reiko Veste en jean Jeddah de la collection capsule Rebirth – © Reiko Jean Nelly de la collection capsule Rebirth – © Reiko Jean Nina de la collection capsule Rebirth – © Reiko Jean Ava de la collection capsule Rebirth – © Reiko
Les engagements
Depuis quelque temps déjà, la griffe essaye d’être plus engagée. Par exemple, durant le Covid-19, ils ont reversé 20 % de leurs ventes aux Restos du Cœur. Ensuite, ils sont allés ramasser des déchets sur les plages de Marseille en partenariat avec le Project Rescue Ocean, ont organisé une grande collecte de vêtements en partenariat avec Le Relais, et réinventé tous les packagings dans des matières écoresponsables.
Mais ce n’est pas tout ! Après cette collection, Reiko veut continuer dans cette lancée. D’ici 2021, la marque veut avoir une production à 100 % sur le bassin méditerranéen, que 100 % de la gamme Casual soit « substainable« , tous les denims « produits en matières écoresponsables » et supprimer l’avion comme « transport de marchandise ».
Pour retrouver Rebirth et soutenir Reiko, il vous suffit d’aller sur leur site.
Article de Clémence Bouquerod
Trop souvent oubliée dans la lutte contre le réchauffement climatique, la biodiversité touche tous les aspects de la santé humaine : elle fournit de l’air sain et de l’eau propre, des aliments nutritifs, des remèdes, un savoir scientifique et atténue les changements climatiques. Les habitats naturels, comme la mer et la végétation terrestre, stockent la moitié du CO2 émis par les humains. Le bien-être de la planète repose donc bel et bien sur elle. À l’occasion de ce vendredi 5 juin, la journée mondiale de l’environnement, la biodiversité est cette année mise à l’honneur.

Un constat alarmant
Créée en 1972, la journée mondiale de l’environnement a été promulguée par le PNUE, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Elle a été pensée pour soulever les questions essentielles de la protection de l’environnement et aborder ses conséquences sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.
Chaque année un thème est abordé. L’année dernière, c’était la pollution de l’air, ce qui avait donné lieu à un défi qui consistait à porter un masque contre la pollution, à se prendre en photo, puis de la sur les réseaux sociaux. Si on avait su…
Pour 2020, c’est la biodiversité qui a été choisie. Elle qui englobe les quelque 8 millions d’espèces de la planète : végétaux et animaux en passant par les champignons et les bactéries, les écosystèmes qui les abritent, tel.le.s que les océans, les forêts ou les déserts. Mais cette biodiversité est de plus en plus menacée. Selon les Nations Unies, ces 150 dernières années, la couverture des récifs coralliens a été réduite de moitié.
Pendant longtemps, la lutte contre le réchauffement climatique n’a pas assez pris en compte la biodiversité, une grossière erreur puisqu’il a un réel impact sur la faune et la flore. La hausse de température de la planète, bien qu’elle ne dépasse pas encore les 2°C, pourrait causer la disparition de 25% des espèces animales et végétales dans les 10 ans à venir, selon WWF.
Un bilan s’impose.
Selon les Nations-Unies, au cours des 150 dernières années, la couverture des récifs coralliens a été réduite de moitié. Dans les dix prochaines années, une espèce sur quatre pourrait avoir disparu de la planète. Aujourd’hui, il faudrait 1,75 planète pour répondre aux demandes de l’être humain envers la nature, et plus d’espèces sont menacées d’extinction que jamais auparavant. Ça ne présage rien de bon.
Sensibilisation, mais surtout un appel à l’action
Cette journée est nécessaire, elle est un appel à l’action pour lutter contre la disparition accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. « Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines », insistent les Nations Unies. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à prendre conscience de l’impact de notre système économique sur l’environnement, mais aussi à repenser notre manière de vivre. En effet, selon une étude du PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) et d’autres ONG, au moins 30% des solutions au réchauffement climatique reposent sur la nature elle-même, il faut donc plus que jamais protéger la biodiversité.
Si vous souhaitez en savoir plus : Le PNUE soutient également des plateformes de connaissances sur les écosystèmes et la biodiversité, telles que Global Forest Watch, l’Initiative mondiale pour les tourbières et l’Initiative interreligieuse pour la forêt tropicale.
Article d’Ana Michelot