LE CINEMIX DU 30 MARS

Le programme ciné de Paulette cette semaine parle de littérature française dans les quartiers nord de Marseille, de la maladie d’Alzheimer à la sauce française, de danse allemande, de sang et d’accent italien. Ça fait rêver non ?
> Nous, princesses de Clèves
Difficile de passer à côté du documentaire signé Régis Sauder, intitulé Nous, princesses de Clèves. Encore un film sur l’éducation ? En tout cas, Mademoiselle de Chartres et le Duc de Nemours retournent l’esprit d’une poignée de lycéens, très à l’aise devant la caméra. En immersion totale, le réalisateur interroge les ados sur l’amour, la famille, les choix. On suit avec étonnement, parfois humour, les réactions de ces futurs bacheliers plus charismatiques les uns que les autres. De "La princesse de Clèves, c’est moi" au "Duc de Nemours, gros dragueur", le documentaire est tout sauf ennuyeux. Comme une impression de remonter le temps et d’être à nouveau sur les bancs du lycée…
Crédit : Shellac Distribution
> Je n’ai rien oublié
Sujet plus grave, Alzheimer est au cœur du film de Bruno Chiche, Je n’ai rien oublié. Adapté du roman Small World de Martin Suter, le long-métrage aborde la maladie par le biais de vieux souvenirs qui remontent à la surface. Gérard Depardieu excelle dans un rôle sensible et enfantin tandis que l’on découvre une actrice roumaine très convaincante, Alexandra Maria Lara. Pas de coup de cœur pour ce film aux résonances théâtrales, peu émouvant même si le casting était très prometteur…
Crédits : Studio 37 Rezo Films
> Pina
À l’affiche aujourd’hui, le documentaire
Crédits : Les Films du Losange
> Essential Killing
Belle interprétation de Vincent Gallo dans Essential Killing, où il devient un homme à abattre en pleine forêt afghane. Entre le peu de dialogue et les paysages à couper le souffle, le réalisateur Jerzy Skolimowski signe un long-métrage torturé, sanglant et prenant.

> La Nostra Vita
Pour finir sur une touche italienne, La Nostra Vita est une comédie à la fois surprenante et touchante. On note le rôle principal d’Elio Germano, repéré dans l’excellent La Bella Gente qui s’accorde à tout donner pour élever au mieux ses enfants suite au décès de sa femme. Plongé en pleine banlieue romaine, le film montre l’histoire d’un homme qui prend sa vie en main, pour ses proches.
Crédits : Ad Vitam