LE CINEMIX DU 24 AOÛT

Demandez le programme les Paulette ! Cette semaine, du romantisme et de l’amour avec les Bien-aimés et Un jour, du rock’n’roll mixé au nazisme avec This Must Be the place et Sean Penn, de l’action cow-boy avec Harrison Ford et Daniel Craig, du sentimentalisme masculin avec Tu seras mon fils…
LES BIEN-AIMÉS, de Christophe Honoré


Le réalisateur italien présente son nouveau film avec, dans le rôle de Cheyenne, l’excellent Sean Penn, métamorphosé en sosie de Robert Smith, le leader de The Cure. Cheveux épais, maquillage, attitude mi-trash mi-enfantine, This Must Be the Place repose sur l’enfant terrible d’Hollywood et peine avec un scénario brouillon, des plans magnifiques mais sans grand intérêt. On s’ennuie un peu même si on s’émerveille de suivre Sean Penn toujours aussi puissant dans la peau de personnages atypiques.

Adapté du roman de David Nicholls, Un jour raconte une histoire d’amour-amitié qui s’éternise avec le temps, les sentiments et le manque de décisions. Dexter – non non, on ne parle pas du tueur en série craquant – et Emma couchent ensemble, mais c’est un séducteur maladif et c’est une geekette romantique. Que faire ? Le film a provoqué la polémique, les fans du roman n’étaient pas du tout charmés par l’idée qu’Anne Hataway, actrice américaine glamour et connue pour son rôle dans Le diable s’habille en Prada, incarne Emma, personnage plutôt charismatique, intello et touchante. Tout est beau dans le meilleur des mondes, pourquoi pas dans l’univers de Paulette ? Ca détend en tout cas !

Célèbre pour son Métronome, son livre à succès sur le métro parisien, Lorànt Deutsch campe le fils idéal face à l’excellent Niels Arestrup. Une histoire de famille, une histoire de mecs et d’admiration, les deux Français sont émouvants et sensibles. Pas mal, on plonge directement au cœur d’une succession et de vignes, d’amour et de reconnaissance.

Des cowboys, des envahisseurs, Daniel Craig et Harrisson Ford, voilà, tout est dit. Ou presque… Quand James Bond rencontre Indiana Jones dans une ville nommée Absolution, ça donne de la science-fiction, de l’action, du western, du pistolet, de la fight.