J’ai un peu toujours fait de la musique. Je suis née dans une famille de musicien·ne·s : tout le monde chantait, il n’y a personne qui ne savait pas jouer d’un instrument. Donc, j’ai été baignée là-dedans. J’ai eu un parcours scolaire assez classique : j’ai passé mon bac, je suis allée en fac de psycho, puis j’ai arrêté les études pour des raisons personnelles. Je suis arrivée à Paris quand j’avais 19 ans pour un projet musical, mais pas toute seule. Et puis, il y a deux ans et demi, je me suis dit : « Tiens, je crois que je suis prête à commencer seule ». Enfin, ça me trottait déjà un peu dans la tête, mais j’étais dans d’autres trucs et ça a commencé à mûrir un peu en moi. J’avais assez grandi, je m’étais trouvée. Niveau musique, on teste plein de trucs, on ne sait pas toujours ce qu’on veut faire, avec toutes nos influences… Moi, j’ai pris beaucoup de temps à revenir à ce que j’étais profondément, à ce que je voulais faire, c’est-à-dire de la chanson française.