
Vous êtes-vous déjà demandé quelle relation vous entreteniez avec le maquillage ? Pour cela, réflechissez simplement à si sortir de chez vous au saut du lit, sans maquillage (du tout) vous semble une idée concevable. Si vous répondez négativement, votre rapport au maquillage s’apparente certainement à une relation de dépendance, qui peux devenir toxique. Je vous propose mon expérience personnelle pour vous aider à identifier votre rapport au maquillage.
Depuis l’adolescence, j’ai développé un complexe assez prononcé, alors que je n’ai jamais eu de problème sévère d’acné ou de peau en général. A cette période, j’en suis venue à remettre une couche de fond de teint le soir, après m’être démaquillée et douchée pour camoufler ma peau, tout le temps. A mes proches, et surtout à moi. Jusqu’à peu, même si j’ai réussi à laisser respirer ma peau dans l’intimité de mon appartement, il était impossible de m’exposer à la lumière du jour en pleine rue, sans poudre ni un peu de correcteur, même si ça parait peu.
Crédit : Instagram / @paulette
En revenant, j’ai découvert un nouvel aspect lié au maquillage : il n’était plus devenu une corvée mais un plaisir pour les jours où j’avais envie de jouer avec. Pour les jours où l’envie n’était pas au rendez-vous, je le laissais tout simplement de côté. Le regard s’habitue à la quantité de maquillage que l’on porte, il faut seulement s’accorder un peu de temps et faire preuve de patience.
Désormais j’apprécie de ne pas me maquiller certains jours, et j’aime afficher mon visage tel qu’il est, comme une petite provocation aux yeux de ce monde où la superficialité trône en maitresse.