Inutile de revenir sur le parcours de cette mini brunette, montée à Paris à 16 ans pour devenir une star. Pas besoin d’évoquer les télé-crochets endurés, Graines de Star en 1999 puis Star Ac’ qu’elle gagne devant près de 11,9 millions de téléspectateurs en 2002. Un score hallucinant pour cette fille timide. Pas la peine non plus de faire la liste de ses tubes, dont le premier dans mon top perso reste Au soleil (qui parmi nous ne l’a jamais fredonné ?) et le plus difficile,
À ce qu’il paraît l’album ne marche pas très bien, c’est bon signe.
En effet, il semble qu’Appelle-moi Jen ne marche pas aussi bien que les précédents albums. Je dois vous dire que ça me fait un bien fou, parce qu’assumer qu’on a eu plaisir à écouter un album de Jenifer, c’est tout de même une autre paire de manches que d’être diiiiiinngue de l’album de Salem. Vraiment. Pourtant, dès la première écoute, j’ai aimé exactement 3 morceaux : À peine, Je danse et Les autocollants et ce, pour 3 raisons.
2/ Party girl : la D.A. du clip de Je danse, réalisé par Arthur King (réalisateur de La plus belle ce soir du mégalo Dabaaz ou One in a Million de datA pour la plus-branchée-tu-meurs boîte de prod’ Partizan) y est pour quelque chose. Comment ne pas être sensible en effet à cette image vintagio-disco-bohêmo-déjantée ultra-maîtrisée et exploitée à l’envi via l’appli Photo "Appelle-moi" ?
3/ Fin de partie : l’histoire racontée au gré des 10 morceaux qui composent l’album est surtout celle d’une fille déphasée, amoureuse-désabusée, qui se perd dans la nuit (sans pour autant tomber dans le trash absolu hein, on ne parle pas de drogues dans le monde de Jenifer). À l’image de la pochette du disque qui la dévoile brindille-fébrile dans sa mini-robe bustier, et qui nous rappelle bien des mauvaises passes.
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APPELLE-MOI JEN Mercury/Universal |